drapeau Inde Inde : Fiscalité et Comptabilité

Dans cette page : Les taxes sur les sociétés | Les règles comptables | Les taxes à la consommation | Les taxes sur le revenu des personnes | Les conventions de non double imposition | Les sources d'information fiscale

 

Les taxes sur les sociétés

La distinction entre société résidente et société étrangère
Une société est résidente si elle est constituée en Inde ou si son siège de direction effective se trouve en Inde au cours d'une année donnée.
Une société de personnes, une LLP ou une autre entité non individuelle est considérée comme résidente en Inde si une partie du contrôle et de la gestion de ses affaires a lieu en Inde.
 

Le taux standard

Taux d'imposition des sociétés Sociétés et partenariats nationaux : 30%

L'impôt effectif (y compris la surtaxe et la taxe sur la santé et l'éducation) peut varier entre 31,20 % (revenus inférieurs à 10 millions d'INR), 33,38 % (revenus compris entre 10 et 100 millions d'INR) et 34,94 % (revenus supérieurs à 100 millions d'INR).
Sociétés étrangères (et succursales) : 40 %.

L'impôt effectif (y compris la surtaxe et la taxe sur la santé et l'éducation) peut varier entre 41,6 % (revenus inférieurs à 10 millions d'INR), 42,43 % (revenus compris entre 10 et 100 millions d'INR) et 43,68 % (revenus supérieurs à 100 millions d'INR).
Surtaxe Sociétés nationales : 7 % si le revenu est supérieur à 10 millions INR et 12 % si le revenu est supérieur à 100 millions INR ; sociétés étrangères : 2 % et 5 %, respectivement.

Une surtaxe de 10 % s'applique aux sociétés nationales qui optent pour un régime d'imposition préférentiel, quel que soit le montant de leurs revenus.
Une surtaxe de 12 % s'applique aux sociétés de personnes ou aux LLP dont les revenus dépassent 10 millions d'INR.
Sociétés locales à 7 % si le revenu est de plus de 10 millions INR et 12% si le revenu est de plus de 100 millions INR; les entreprises étrangères à 2 % et 5% respectivement
Taxe sur la santé et l'éducation 4% (inclus dans les taux d'imposition effectifs)
Taux réduit pour les entreprises existantes
(pour les entreprises qui ne bénéficieront d'aucune mesure d'incitation ou d'exonération)
22 % (plus une surtaxe de 10 % et une taxe sur la santé et l'éducation de 4 %)
Sociétés nationales de fabrication constituées le 1er octobre 2019 ou après cette date et qui commencent leurs activités de fabrication le 31 mars 2024 ou avant cette date (sous réserve de conditions). 15 % (plus une surtaxe de 10 % et une taxe sur la santé et l'éducation de 4 %) sur les revenus provenant d'activités de fabrication ou de production ou s'y rapportant. Les revenus autres que les types spécifiés sont soumis à l'impôt sur les sociétés au taux de 22 %, majoré de toute surtaxe et de tout prélèvement applicables, en fonction du régime fiscal en vigueur.
Impôt minimum de remplacement (IMR) Applicable au taux de 15 % (plus toute surtaxe et tout prélèvement applicables) sur les bénéfices comptables ajustés des entreprises dont l'obligation fiscale est inférieure à 15 % de leurs bénéfices comptables. Toute surtaxe et tout prélèvement applicables doivent être ajoutés.

Pour les entreprises locales, l'impôt effectif peut varier entre 15,6 % (revenus inférieurs à 10 millions d'INR), 16,692 % (revenus compris entre 10 et 100 millions d'INR) et 17,472 % (revenus supérieurs à 100 millions d'INR), tandis que pour les entreprises étrangères, les taux effectifs sont respectivement de 15,6 %, 15,912 % et 16,380 %.
 
Le taux d'imposition pour les sociétés étrangères
Une société résidente est imposée sur ses revenus mondiaux. Une société non-résidente n'est imposée que sur ses revenus provenant de l'Inde.
Les sociétés non résidentes et les succursales de sociétés étrangères sont imposées au taux de 40 % au lieu de 30 %, plus une taxe sur la santé et l'éducation et une surtaxe en fonction de la valeur du chiffre d'affaires (voir la section sur les taux d'imposition des sociétés pour plus de détails).

Une taxe d'égalisation de 6 % sur le montant de la contrepartie dépassant 100 000 INR pour des services spécifiques reçus par un non-résident sans établissement permanent en Inde doit être retenue par un payeur résident ou un payeur non-résident ayant un établissement permanent en Inde.
La taxation des plus-values
Le traitement fiscal des plus-values varie en fonction de la durée de détention de l'actif. Les plus-values sont considérées comme étant à long terme si l'actif est détenu pendant plus de trois ans, un an pour les actions cotées et les titres spécifiés, et deux ans pour les actions non cotées et les biens immobiliers (terrains, bâtiments, ou les deux).

Pour les actions cotées et les titres spécifiés non soumis à la taxe sur les transactions de titres (STT), les gains sont imposés au taux le plus bas de 10 % (plus la surtaxe et la taxe de vente, le cas échéant) sans ajustement à l'inflation, ou de 20 % (plus la surtaxe et la taxe de vente) avec ajustement à l'inflation. Les gains à long terme sur les titres cotés en bourse soumis à la STT sont imposés à 10 % (plus la surtaxe et le Cess). Les gains à long terme sur d'autres actifs en capital, à l'exclusion des actions et des titres cotés en bourse, sont imposés à 20 % (plus la surtaxe et la taxe) avec le bénéfice de l'ajustement à l'inflation. Pour les non-résidents, le taux d'imposition sur les gains à long terme provenant de titres non cotés est de 10 % (plus la surtaxe et la taxe) sans conversion de devises ni ajustement à l'inflation.

Les gains à court terme sur les actions cotées et les titres spécifiés soumis au STT sont imposés à 15 % (plus la surtaxe et la taxe), tandis que les gains provenant d'autres actifs à court terme sont imposés aux taux normaux (plus la surtaxe et la taxe). Les sociétés nationales doivent payer un impôt supplémentaire de 20 % (plus une surtaxe et une taxe) sur les revenus distribués aux actionnaires à la suite d'un rachat d'actions.

Les gains réalisés sur la cession de parts de fonds communs de placement spécifiés acquises à partir du 1er avril 2023 et sur les obligations indexées sur le marché sont considérés comme des gains en capital à court terme à partir du 1er avril 2023 et sont imposés au(x) taux applicable(s) (plus la surtaxe et le Cess) sans indexation.
Les déductions et les crédits d'impôt
En général, les dépenses sont déductibles si elles sont engagées entièrement et exclusivement à des fins commerciales ou professionnelles, si elles n'ont pas le caractère de dépenses personnelles et si elles ne sont pas de nature capitale.
Les déductions autorisées comprennent les salaires, les primes et les commissions, les loyers, les réparations, les assurances, les redevances, certaines taxes (taxes de vente, municipales, routières, foncières et sur les dépenses, droits de douane), les intérêts, les loyers, les amortissements, les dépenses de matériel et de recherche scientifique, etc. Un cinquième des dépenses de démarrage peut être déduit annuellement sur une période de cinq ans. Les créances irrécouvrables peuvent faire l'objet d'une déduction fiscale si elles ont été jugées irrécouvrables.
Certaines dépenses, y compris les cotisations au fonds de prévoyance des employés, les primes des employés, les intérêts à payer aux institutions financières et aux banques, et les paiements aux micro, petites et moyennes entreprises, ne sont déductibles qu'au moment du paiement effectif. Des déductions fiscales s'appliquent si ces paiements sont retardés au-delà de leurs dates d'échéance légales respectives.
Tout intérêt payé par un contribuable sur un capital emprunté à des fins commerciales ou professionnelles est entièrement déductible. Toutefois, si les intérêts sont payés à certaines entreprises associées non-résidentes, la déduction est limitée à 30 % des bénéfices avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (EBITDA). Tout excédent de dépenses d'intérêt non déductible peut être reporté pendant huit ans en vue d'une compensation future. Si le capital est emprunté pour acquérir une immobilisation, les intérêts dus jusqu'à la mise en service de l'immobilisation ne peuvent pas être déduits en tant que dépenses et doivent être ajoutés au coût de l'immobilisation.
Seuls les dons effectués en espèces ou par chèque donnent droit à une déduction fiscale au titre de la section 80G, mais les dons en espèces dépassant 10 000 INR ne donnent pas droit à une déduction. En outre, les dons en espèces supérieurs à 2 000 INR ne donnent pas droit à une déduction. Les contributions dépassant ce montant doivent donc être effectuées par d'autres moyens pour donner droit à une déduction. Les dons en nature ne donnent droit à aucune déduction fiscale.
Les pertes peuvent être reportées et imputées sur les revenus de l'année suivante (pertes commerciales et en capital pendant 8 ans), tandis que les reports en arrière ne sont pas autorisés.

Une déduction de 100 % est accordée pour les dépenses en capital et en recettes (à l'exclusion des terrains et des bâtiments) relatives à la recherche scientifique interne menée par des entreprises dans des secteurs spécifiques, tels que la biotechnologie ou la fabrication de biens éligibles, ainsi que pour les paiements effectués à des organisations spécifiques à des fins de recherche scientifique. Cela comprend les montants versés à des sociétés enregistrées en Inde et menant des recherches scientifiques, à des associations de recherche, à des universités, à des collèges ou à d'autres institutions engagées dans la recherche en sciences sociales ou en statistiques.
Une incitation liée à l'investissement permet une déduction de 100 % des dépenses en capital, à l'exclusion des terrains, du fonds de commerce ou des instruments financiers, pour des activités spécifiques. Cette incitation s'applique également au développement, à l'entretien et à l'exploitation d'infrastructures telles que les routes, les projets autoroutiers, les projets d'approvisionnement en eau ou les ports, sous réserve de certaines conditions.
Une déduction de 100 % est disponible pour les dépenses en capital et en recettes des projets "notifiés" d'extension de l'agriculture ou de développement des compétences. Pour le droit d'utiliser le spectre pour les services de télécommunication, certaines dépenses en capital peuvent être déduites sur la période du droit.
Les unités situées dans l'IFSC de GIFT City peuvent prétendre à une déduction de 100 % de leurs revenus pour 10 des 15 années d'évaluation et sont soumises à un taux MAT concessionnel de 9 %. Les start-ups éligibles peuvent choisir une déduction de 100 % des bénéfices d'une entreprise éligible pour trois années d'évaluation consécutives sur les dix années à compter de l'année de constitution (pour les sociétés/LLP établies à partir du 1er avril 2016 et avant le 1er avril 2024).
Un taux d'imposition préférentiel de 10 % (plus la surtaxe et la taxe) sur les revenus provenant de redevances relatives à un brevet développé et enregistré en Inde par un résident indien ("Patent Box regime").
Les autres taxes sur les sociétés
Une taxe sur les transactions de titres est applicable aux transactions impliquant l'achat/la vente d'actions, de produits dérivés, de parts de fonds orientés vers les actions par l'intermédiaire d'une bourse reconnue, ou l'achat/la vente d'une part d'un fonds orienté vers les actions à un fonds commun de placement. Les taux varient de 0,001 % à 0,125 %, selon le type de titres.

L'impôt foncier est prélevé par l'autorité compétente de la juridiction dans laquelle se trouve le bien, les taux variant d'une ville à l'autre. Les droits de timbre s'appliquent à toutes les transactions immobilières légales, avec des taux différents selon les États.

Les cotisations sociales payées par l'employeur s'élèvent à 12 % du salaire de l'employé (8,33 % sont alloués au fonds de pension des employés, plafonné à 15 000 INR/mois pour les employés indiens). Un taux d'imposition réduit peut s'appliquer aux contribuables individuels et aux familles indivises hindoues (HUF).

Un prélèvement de péréquation de 6 % doit être retenu par un payeur résident ou un payeur non-résident ayant un établissement stable en Inde sur une contrepartie dépassant 100 000 INR pour des services spécifiques reçus par un non-résident n'ayant pas d'établissement stable en Inde, tels que la publicité en ligne ou l'espace publicitaire numérique. En outre, un prélèvement de péréquation de 2 % s'applique aux fournitures et services de commerce électronique fournis par un opérateur de commerce électronique sans établissement stable en Inde, si ses ventes annuelles, son chiffre d'affaires ou ses recettes brutes atteignent au moins 20 millions INR. Les revenus soumis au prélèvement de 6 % ne sont pas imposés entre les mains du bénéficiaire, et les revenus provenant de la fourniture ou des services de commerce électronique soumis au prélèvement de 2 % sont exonérés de l'impôt sur le revenu. Une retenue à la source de 1 % s'applique à la vente de biens ou à la fourniture de services par un opérateur de commerce électronique à un participant au commerce électronique résidant en Inde.

La loi de finances 2022 impose les gains provenant des ADV, y compris les crypto-monnaies et les NFT, à 30 % sans autoriser de déductions de dépenses autres que le coût d'acquisition. Les pertes liées aux transferts de VDA ne peuvent pas être déduites d'autres revenus. À partir du 1er juillet 2022, une TDS de 1 % s'applique aux paiements aux résidents sur les transferts de VDA.

Les sociétés de personnes et les LLP sont imposées séparément, les parts de revenu des associés étant exonérées d'impôt. Elles sont soumises à un taux d'imposition de 31,2 % (y compris la surtaxe et la taxe sur la santé et l'éducation) pour les revenus inférieurs à 10 millions INR et de 34,944 % pour les revenus supérieurs à 10 millions INR, ainsi qu'à un impôt minimum de remplacement de 18,5 %. Les intérêts versés aux associés sur le capital ou les comptes courants sont déductibles de l'impôt, dans la limite de 12 % par an. Les associés qui travaillent peuvent recevoir un salaire, une prime, une commission ou une rémunération, avec des déductions basées sur le bénéfice comptable de l'entreprise à différents niveaux de profit.

Les sociétés indiennes doivent payer un impôt supplémentaire sur les rachats d'actions aux actionnaires de 20 % (plus une surtaxe de 12 % et une taxe sur la santé et l'éducation de 4 %) sur la différence entre le prix de rachat et le prix d'émission des actions. Le CBDT a défini la méthode permettant de déterminer le prix d'émission dans 12 situations différentes. Le prix de rachat perçu par les actionnaires est exonéré d'impôt et aucun crédit d'impôt n'est accordé pour ces impôts, que ce soit à la société ou aux actionnaires.
Les autres ressources utiles
Département de l'impôt sur le revenu
 

Comparaison internationale de la fiscalité des entreprises

  Inde Asie du sud Etats-Unis Allemagne
Nombre de paiements de taxes par an 10,9 26,7 10,6 9,0
Temps requis pour les formalités administratives en heures 251,9 273,5 175,0 218,0
Montant total des taxes en % des profits 49,7 43,9 36,6 48,8

Source : The World Bank - Doing Business, Dernières données disponibles.

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Les règles comptables

 

Le système comptable

Les normes comptables
Les normes comptables publiées par l'Institut indien des experts-comptables agréés (ICAI), qui sont en grande partie basées et convergées avec les normes IFRS, s'appliquent. Les états financiers doivent être préparés annuellement, conformément aux normes comptables prescrites par la Loi sur les compagnies. Il existe des différences entre ces normes comptables et les normes IFRS.
L'Inde s'est engagée à faire converger ses normes comptables avec les normes IFRS (sous réserve de quelques exclusions); ces normes sont appelées les normes comptables indiennes ou Ind AS. Pour les exercices comptables ouverts à compter du 1er avril 2016, ces normes sont obligatoires pour les sociétés cotées et non cotées qui atteignent certains seuils de valeur nette.
Les organismes comptables
Institut indien des experts-comptables agréés
Les lois comptables
- Législation sur l'impôt sur le revenu ;
- Législation sur les sociétés indiennes ;
- Règlementations de la Banque de Réserve d'Inde (RBI), Commission indienne des valeurs mobilières (SEBI).
L'écart entre les normes nationales et les normes internationales (IAS/IFRS)
À l'origine, l'Inde avait l'intention de converger vers les normes IFRS dans le cadre d'une approche échelonnée à compter de 2011, mais la transition vers les normes Ind AS a été reportée. En janvier 2015, le ministère indien des Affaires corporatives (MCA) a publié une feuille de route révisée qui reflète, en substance, que les entreprises avec une valeur nette de 500 crore INR ou plus doivent obligatoirement suivre les normes comptables indiennes (Ind AS), qui sont en grande partie convergées avec les normes internationales d'information financière (IFRS), à partir du 1er avril 2016. Les entreprises ayant une valeur nette inférieure à 500 crore INR mais sont répertoriées, ou en cours d'inscription, et les entreprises avec une valeur nette de 250 crore INR ou plus doivent suivre les nouvelles normes à partir du 1er avril 2017. Pour les sociétés de financement bancaire, non bancaire et d'assurance, qui ont été exemptées de la feuille de route générale, une nouvelle version a été établie en janvier 2016 avec l'adoption progressive des normes Ind AS à partir du 1er avril 2018.
 

Les pratiques comptables

L'année fiscale
L'année fiscale commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l'année suivante.
La structure des comptes
«Bilan» et «Compte de résultat».
Les sociétés sont tenues de préparer leurs états financiers chaque année, conformément aux dispositions de la Loi sur les compagnies, et de les faire vérifier par un comptable agréé en exercice ou une entreprise de comptables agréés inscrits auprès de l'ICAI. Les états financiers vérifiés doivent être approuvés par les membres lors d'une assemblée générale annuelle. Toutes les sociétés sont tenues de déposer leurs états financiers vérifiés auprès du registre du commerce et des sociétés après leur approbation par les membres.
Les obligations de publication
Le bilan et le compte de résultat doivent être publiés pour chaque année fiscale.
 

La profession comptable

Les corps de métiers
Pour devenir expert comptable, il faut devenir membre de l'Institut indien des experts-comptables agréés (ICAI) en passant un examen à 3 niveaux conduit par l'ICAI. Le comptable qualifié est alors nommé "expert-comptable" (CA).
Les organismes professionnels
ICAI, Institut indien des experts-comptables agréés
L'adhésion à l'IFAC (International Federation of Accountants)
Oui
L'adhésion à d'autres fédérations de comptables
Membre de la Confédération des comptables d'Asie et du Pacifique (CAPA)
Les organismes d'audit
Les entreprises doivent faire appel à un commissaire aux comptes agréé pour mener un audit annuel de leurs états financiers. Pour plus d'informations, vous pouvez consulter l'Institut des commissaires aux comptes internes d'Inde et L'institut indien des experts-comptables agréés (ICAI). 
 
 

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Les taxes à la consommation

La nature de la taxe
Taxe sur les produits et services
Le taux standard
Les biens et services peuvent être soumis à six taux différents : 0,25 % ou 3 % (diamants et autres pierres précieuses, or, argent), 5 % (charbon et biogaz, transport aérien de passagers en classe économique, restaurants, services de construction d'appartements résidentiels), 12 % ou 18 % (appareils électriques de radiodiffusion et de télévision, hébergement dans des hôtels, droits de propriété intellectuelle, services de construction autres que les appartements résidentiels, services bancaires), et 28 % (automobiles, climatiseurs, boissons gazeuses, jeux d'argent en ligne, accès aux hippodromes et aux casinos).
Le taux réduit
Voici quelques exemples de fournitures taxables :

    taux de 0,25 % : pierres précieuses et semi-précieuses brutes
    taux de 3 % : or et argent
    taux de 5 % : charbon et biogaz ; transport aérien de passagers en classe économique ; restaurants ; services de construction d'appartements résidentiels
    Taux de 12 % et 18 % : appareils électriques pour la radiodiffusion et la télévision, hébergement dans des hôtels, droits de propriété intellectuelle, services de construction autres que les appartements résidentiels, services bancaires.
    Taux de 28 % : voitures, climatiseurs, boissons gazeuses, jeux d'argent en ligne, accès aux clubs de course et aux casinos.

Une taxe de compensation de la TPS s'applique à certains articles de luxe et de démérite, y compris les automobiles et les produits du tabac.
Les exemptions de taxe à la consommation
Les fournitures exonérées comprennent les services agricoles : (culture, fourniture de main-d'œuvre agricole, récolte, activités liées à l'entreposage, location ou leasing de machines agricoles, services fournis par un commissionnaire ou par le comité ou l'office de commercialisation des produits agricoles pour l'achat ou la vente de produits agricoles, etc.) ; les services gouvernementaux : (service postal, transport de personnes ou de marchandises, services fournis par un diplomate étranger en Inde, services offerts par la banque de réserve de l'Inde, services offerts aux diplomates, etc, ) ; services judiciaires : (services offerts par le tribunal arbitral, les cabinets d'avocats, les avocats chevronnés à un individu ou à une entité commerciale dont le chiffre d'affaires total est inférieur à 40 lakhs) ; services éducatifs : (transport de professeurs ou d'étudiants, programme de repas de midi, services d'examen, services offerts par l'iims, etc. ) ; services médicaux : (services offerts par les ambulances, les organisations caritatives, les médecins vétérinaires, les professionnels de la santé, etc., à l'exclusion des greffes de cheveux et de la chirurgie esthétique ou plastique) ; services d'organisation : (services offerts par les organisateurs d'expositions commerciales internationales, les voyagistes pour les touristes étrangers, etc, qui perçoivent des droits d'entrée allant jusqu'à 250 roupies).

Les exportations de biens et de services sont détaxées et les exportateurs peuvent demander le remboursement de la taxe en amont. Les livraisons à une zone économique spéciale pour des opérations autorisées sont également détaxées.
Les modes de calcul et de déclaration
Tous les États indiens appliquent un système de taxe générale sur les ventes (TPS), qui a remplacé les taxes et droits centraux, les taxes locales des États ainsi que les cesses et surtaxes des États. La TPS comporte trois composantes qui s'appliquent en fonction de la transaction : CGST : perçue par le gouvernement central sur les ventes intra-étatiques ; SGST/UTGST : perçue par le gouvernement de l'État sur les ventes intra-étatiques ; IGST : perçue par le gouvernement central sur les ventes inter-étatiques.
L'enregistrement est spécifique à chaque État. Les contribuables qui vendent des biens doivent s'enregistrer pour la TVA et la CST si leur chiffre d'affaires dépasse un certain seuil, généralement 500 000 INR dans la plupart des États, bien que certaines lois sur la TVA puissent spécifier des limites supplémentaires. Les déclarations et les paiements de la TVA et de la CST doivent généralement être effectués mensuellement ou trimestriellement, en fonction du montant de la taxe à payer. La TPS payée sur les achats ne peut pas compenser une dette de TVA, et le crédit de TVA ne peut pas compenser une dette de TPS.
Les autres taxes à la consommation
Le système de la taxe sur les produits et services (TPS) a remplacé les impôts indirects suivants : Droits d'accise, CVD/ADC, taxe sur les services, TVA/CST, taxe sur les divertissements, taxe de luxe, taxes de loterie, cesses et surtaxes d'État, taxe d'entrée ne tenant pas lieu d'octroi. Une taxe de compensation de la TPS s'applique à certains articles de démérite et de luxe, y compris les automobiles et les produits du tabac.

Les droits de timbre et les taxes immobilières sont imposés par les autorités municipales et varient d'un État à l'autre. Une taxe distincte sur les transactions de titres (variant entre 0,001 % et 0,125 %) continue de s'appliquer. Certains articles de démérite et de luxe sont soumis à une taxe de compensation (les taux varient).

Des taxes sur les véhicules sont prélevées dans différents États.

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Les taxes sur le revenu des personnes

La distinction entre résident et non-résident
Les personnes peuvent être divisées en fonction de leur statut résidentiel :

    Résident en Inde, qui se divise à son tour en deux catégories :
    - Résident et résident habituel (ROR) : présent physiquement pendant 182 jours au cours d'une année donnée, ou 60 jours au cours d'une année donnée et plus de 364 jours au cours des 4 années précédentes. Il est assujetti à l'impôt en Inde sur ses revenus mondiaux.
    - Résident mais non ordinairement résident (RNOR) : non-résident pendant 9 des 10 années précédentes ou ayant séjourné en Inde pendant 729 jours ou moins au cours des 7 années précédentes. Il n'est soumis à l'impôt en Inde que pour les revenus qui proviennent ou sont réputés provenir de l'Inde, ou qui sont perçus ou réputés être perçus en Inde, ou qui proviennent d'une entreprise contrôlée ou d'une profession établie en Inde.
    Non-résident en Inde (NR) : assujetti à l'impôt en Inde uniquement pour les revenus générés ou réputés générés, ou perçus ou réputés perçus en Inde.

Cliquez ici pour plus d'informations.
 

Le taux standard

Nouveau régime d'imposition des personnes physiques (NPTR) - est devenu le régime d'imposition par défaut à partir du 1er avril 2023.
Le contribuable renonce à certaines déductions ou exonérations (voir la section "Déduction").
Si une personne est résidente et que son revenu total ne dépasse pas 500 000 INR, elle a droit à une réduction d'impôt correspondant au montant le moins élevé entre son impôt sur le revenu et 12 500 INR. Toutefois, s'il choisit d'appliquer le nouveau régime fiscal, la réduction d'impôt est égale au montant le moins élevé entre l'impôt sur le revenu et 25 000 INR, tant que son revenu total reste inférieur à 500 000 INR.
Moins de 300 000 INR 0% (exonérés d'impôt sur le revenu et 3% de contribution pour l'education; limite d'exonération portée à 300 000 INR pour les personnes âgées résidents de 60-80 ans et à 500 000 INR pour les âges supérieurs à 80)
300 001 à 600 000 INR 5%
600 001 à 900 000 INR 10%
900 001 - 1 200 000 INR 15%
1 200 001 - 1 500 000 INR 25%
1 500 001 INR et au dessus 30%
Surtaxe En plus de l'impôt sur le revenu, une surtaxe (SC) de 10 % sera prélevée lorsque le revenu total des personnes physiques est compris entre 5 et 10 millions d'INR ; 15 % lorsque le revenu total des personnes physiques est compris entre 10 et 20 millions d'INR ; 25 % entre 20 et 50 millions d'INR ; 25 % au-delà de 50 millions d'INR (37 % si le contribuable opte pour l'ancien régime d'imposition).
Pour les revenus provenant de plus-values à long terme, le taux de surtaxe serait plafonné à 15 %.
Cessation pour la santé et l'éducation 4% de l'impôt sur le revenu et de la surtaxe
Remboursement de la taxe Les personnes physiques résidentes ont droit à une réduction d'impôt, qui correspond au montant le plus bas entre l'impôt sur le revenu et 12 500 INR si le revenu total ne dépasse pas 500 000 INR. Toutefois, si l'on opte pour le régime fiscal alternatif, le remboursement sera égal au montant le plus bas entre l'impôt sur le revenu et 25 000 INR pour les revenus totaux inférieurs à 500 000 INR.
Ancien régime d'imposition des personnes physiques (NPTR) Si une personne est résidente et que son revenu total ne dépasse pas 500 000 INR, elle a droit à une réduction d'impôt correspondant au montant le moins élevé entre son impôt sur le revenu et 12 500 INR. Toutefois, s'il choisit d'appliquer le nouveau régime fiscal, la réduction d'impôt est égale au montant le moins élevé entre l'impôt sur le revenu et 25 000 INR, tant que son revenu total reste inférieur à 500 000 INR.
Moins de 250 000 0%
250 000 - 300 000 5 % (zéro pour les résidents âgés de plus de 60 ans)
300 000 - 500 000 5 % (zéro pour les résidents âgés de plus de 80 ans)
300 000 - 1 000 000 20%
1 000 001 INR et au dessus 30%
Impôt minimum alternatif (AMT)
Applicable aux revenus d'une entreprise ou d'une profession libérale
18,5 % (plus la surtaxe et la taxe sur la santé et l'éducation) du revenu total ajusté.
 
Les déductions et les crédits d'impôt
Lors du calcul du revenu salarial imposable, une déduction de 50 000 INR est prévue.

Les intérêts et les impôts payés aux autorités fiscales ne sont pas déductibles. Toutefois, des déductions jusqu'à certaines limites sont autorisées pour les contributions à des œuvres de bienfaisance approuvées et, dans une mesure limitée, pour les frais d'éducation des enfants ou les frais d'hébergement reçus de l'employeur. En outre, une déduction allant jusqu'à 150 000 INR est possible pour les investissements effectués dans des programmes éligibles en Inde au cours de l'année fiscale, y compris les primes d'assurance-vie, les contributions à des fonds de prévoyance reconnus, à des fonds de prévoyance publics ou au système national de retraite, les frais de scolarité et le remboursement des prêts au logement. Une déduction supplémentaire de 50 000 INR est accordée pour les cotisations à un régime de retraite notifié par le gouvernement. Les cotisations des employeurs au NPS donnent droit à une déduction supplémentaire pouvant atteindre 10 % du salaire (14 % pour les cotisations versées par le gouvernement central). À la retraite, les particuliers peuvent retirer jusqu'à 60 % du fonds en franchise d'impôt, les 40 % restants devant être investis dans un plan de rente. Les retraits jusqu'à 60 % du fonds sont exonérés d'impôt pour tous les souscripteurs, et s'ils sont reçus par une personne désignée en cas de décès, ils restent exonérés d'impôt. Les retraits partiels du NPS par les employés voient 25 % de leur contribution exonérée d'impôt l'année du retrait.

En cas de don d'un certain montant à des fonds spécifiquement approuvés, à des institutions caritatives, etc., un particulier peut demander une déduction de 50 % à 100 % du montant donné, sous réserve de certaines restrictions légales. La déduction pour les fonds ou les institutions caritatives dépassant 2 000 INR ne peut être autorisée que si le don n'est pas effectué en espèces.

    Une déduction est possible pour les primes d'assurance maladie ou les contributions versées à un régime d'assurance agréé par un particulier pour assurer sa propre santé, celle de son conjoint et de ses enfants à charge. La déduction est plafonnée à 25 000 INR (50 000 INR si l'une des personnes assurées est une personne âgée). En outre, une déduction supplémentaire de 25 000 INR est accordée pour l'assurance des parents (50 000 INR si l'un des parents est une personne âgée).
    Un montant maximum de 5 000 INR consacré à des examens de santé préventifs pour soi-même, son conjoint, ses enfants à charge et ses parents peut également être déduit dans la limite du plafond global susmentionné.

Les dépenses médicales engagées pour les personnes âgées (60 ans et plus) seront déductibles jusqu'à concurrence de 50 000 INR si aucun paiement n'a été effectué au titre d'une police d'assurance maladie existante pour ces personnes.

Les dépenses liées aux revenus d'entreprise sont déductibles.

Suite à l'introduction du nouveau régime optionnel d'imposition des personnes physiques, les personnes qui optent pour ce régime renoncent à certaines déductions ou exonérations, y compris l'allocation de loyer ; l'allocation de voyage ; l'allocation au titre de la section 10(14) de la loi sur l'impôt sur le revenu (avec quelques exceptions) ; la déduction standard de 50 000 INR et la déduction pour la taxe professionnelle ; l'exonération de la nourriture et des boissons gratuites par le biais de bons fournis par l'employeur ; déduction du paiement des intérêts sur les prêts au logement pour les propriétés occupées par soi-même et restrictions sur la compensation de la perte d'une propriété louée ; allocation de déménagement ; allocation d'aide ; allocation d'éducation des enfants ; toutes les déductions du chapitre VIA de la loi sur l'impôt sur le revenu disponibles pour les dépenses au titre de la contribution de l'employé au fonds de prévoyance, à la prime d'assurance, aux donations, à la prime médicale, etc. , à l'exception de la contribution de l'employeur à un régime de pension notifié, tel que le National Pension Scheme (NPS). Pour plus d'informations, cliquez ici.
Les régimes spéciaux concernant les expatriés
Il n'y a pas d'exonérations ou de déductions spéciales, car la rémunération des expatriés étrangers travaillant en Inde est considérée comme un salaire gagné sur le territoire indien. Toutefois, les étrangers qui se rendent en Inde pour des voyages d'affaires de courte durée peuvent demander une exonération en vertu de la législation fiscale nationale ou d'une convention fiscale pertinente.

Tous les employés, y compris les travailleurs internationaux mais à l'exclusion de ceux définis comme "employés exclus" en vertu de la loi sur le fonds de prévoyance, cotisent mensuellement au fonds de prévoyance à hauteur de 12 % des salaires éligibles. Toutefois, en vertu d'un accord de sécurité sociale (SSA) conclu avec une juridiction étrangère, les travailleurs internationaux entrants qui remplissent certaines conditions sont exemptés de cotiser au fonds de prévoyance en Inde après avoir obtenu un certificat de couverture (CoC). Un travailleur international peut être : (i) un employé étranger travaillant pour un établissement en Inde couvert par la loi sur la caisse de prévoyance, ou (ii) un employé indien détaché dans une juridiction avec laquelle l'Inde a conclu un accord de sécurité sociale, qui n'a pas obtenu de certificat de couverture et qui est ou sera éligible aux prestations du programme de sécurité sociale de la juridiction d'accueil.

Les dividendes perçus par un non-résident à partir du 1er avril 2020 seront soumis à l'impôt entre les mains de l'actionnaire au taux de 20 %, à moins qu'un taux inférieur ne s'applique en vertu d'une convention fiscale.
L'imposition sur la richesse
L'impôt sur la fortune a été supprimé le 1er avril 2015. Aucun droit de succession n'est prélevé en Inde. L'impôt sur les biens immobiliers varie d'un État à l'autre. En règle générale, les gains en capital provenant de la cession d'actifs immobilisés sont imposables au cours de l'exercice fiscal durant lequel ces actifs sont vendus ou transférés.

Toute somme d'argent s'élevant à 50 000 INR ou plus, reçue au cours de l'année fiscale concernée sans contrepartie de la part d'une personne qui n'est pas un parent, est soumise à l'impôt sur le revenu entre les mains du bénéficiaire.
Les employés (y compris les ressortissants étrangers) travaillant dans un établissement en Inde qui emploie 20 personnes ou plus sont tenus de cotiser au fonds de prévoyance au taux fixe de 12 % du salaire. Les intérêts accumulés sur les contributions des employés dépassant 250 000 INR (ou 500 000 INR si aucune contribution n'est faite par l'employeur) au cours d'une année fiscale au fonds de prévoyance sont imposés dans la catégorie des "revenus d'autres sources".

À partir du 1er octobre 2023, les transferts de fonds effectués en dehors de l'Inde sont soumis à un impôt prélevé à la source (TCS) de 20 %. Cependant, les envois de fonds pour l'éducation ou les traitements médicaux sont soumis à un taux de TCS de 5 % sur les montants excédant 700 000 INR.

Lors de l'achat ou de la vente d'actions, de produits dérivés ou de fonds axés sur les actions par l'intermédiaire d'une bourse reconnue, ou lors de l'achat ou de la vente d'une part d'un fonds axé sur les actions à un fonds commun de placement, une taxe sur les transactions de titres (STT) est imposée. Le taux de la STT applicable diffère selon le type d'instrument, qu'il s'agisse d'une transaction avec ou sans livraison.

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Les conventions de non double imposition

Les pays avec lesquels une convention de non double imposition a été signée
Conventions signées avec d'autres pays pour éviter la double imposition
Les retenues à la source
Dividendes : Les dividendes distribués aux résidents indiens sont généralement soumis à une retenue à la source de 10 %, tandis que ceux versés aux non-résidents sont généralement soumis à une retenue à la source de 20 %. Toutefois, les dividendes sur les certificats de dépôt globaux sont imposés à un taux de 10 %. Les taux de retenue à la source pour les dividendes versés à des non-résidents peuvent être réduits en vertu des conventions fiscales applicables et sont soumis à toute surtaxe et à tout prélèvement.

Intérêts : Les paiements d'intérêts aux résidents indiens sont généralement soumis à une retenue à la source de 10 %, y compris ceux provenant d'obligations cotées en bourse. Pour les non-résidents, les intérêts sur les emprunts en devises étrangères sont soumis à une retenue à la source de 20 % (plus une surtaxe et une taxe), tandis que les intérêts sur les obligations convertibles sont taxés à 10 % (plus une surtaxe et une taxe) jusqu'à ce que l'option de conversion soit exercée. Ces taux peuvent être réduits en vertu de conventions fiscales. En outre, une retenue à la source de 5 % (plus une surtaxe et un impôt supplémentaire) s'applique à certains types d'intérêts pour les non-résidents, tels que les emprunts effectués avant le 1er juillet 2023 ou les investissements réalisés par des investisseurs étrangers dans des obligations libellées en roupies. Lorsqu'une convention s'applique mais que le non-résident n'a pas de PAN, l'impôt est retenu au taux le plus élevé entre le taux de la convention et 20 %, à moins que les documents requis ne soient fournis. Si certaines conditions ne sont pas remplies pour bénéficier de taux préférentiels, une retenue à la source de 30 % (ou 40 % pour les sociétés étrangères) s'applique, avec des réductions potentielles basées sur les traités.

Redevances : Les redevances versées aux résidents indiens sont généralement soumises à une retenue à la source de 2 %, sauf lorsqu'il s'agit de films cinématographiques, pour lesquels le taux est de 10 %. Les redevances versées aux non-résidents sont soumises à une retenue à la source de 20 % (plus une surtaxe et une taxe), contre 10 % depuis le 1er avril 2023, mais ce taux peut être réduit en vertu de conventions fiscales. Si une convention s'applique mais que le non-résident n'a pas de PAN, l'impôt est retenu au taux le plus élevé entre le taux de la convention et 20 %, à moins que les documents requis ne soient fournis.

Les taux peuvent être réduits en vertu d'une convention fiscale.
Les accords bilatéraux
L'Inde et Maurice ont signé un traité de non double imposition.

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