La législation sur l'insolvabilité (qui réglemente la faillite des sociétés
en Afrique du Sud), permet aux créditeurs de se tourner vers la cour à des fins de
recouvrement (même si l'insolvabilité n'a pas été prouvée).
Certains créditeurs pourront être sécurisés, comme pour les obligations
hypothécaires sur des propriétés immobilières du détenteur insolvable ou
les comptes créditeurs/recouvrables. D'autres créditeurs pourront avoir des
privilèges, comme par exemple les privilèges des employés en cas de salaires
impayés ainsi que les autorités fiscales pour les arriérés d'impôt. Mais les créditeurs
qui ne sont ni sécurisés, ni privilégiés sont traités comme des créditeurs concurrents et
doivent se contenter de partager ce qu'il reste après le paiement des créditeurs
sécurisés ou privilégiés.
Les investisseurs qui choisissent d'acquérir l'équité dans une société plus que
de se contenter de prêter l'argent à la société, ne sont pas considérés comme
des créditeurs et donc, ont peu de chance de recevoir quoi que ce soit. Les créditeurs
étrangers sont traités de la même façon que les créditeurs locaux.